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Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.

14 mars 2013

VACHARDE, CELLE-CI.


On a toujours connu deux sortes de bêtes : les bêtes et... les animaux.

                                                                            N'est-il pas ?     

 


        

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14 mars 2013

ALORS L'HOMME TOUT NU...


 

 

                    Alors l'homme tout nu s'est penché sur la terre,

                    Il a gratté le sol, il a appris à faire

                    Ce que ne savaient pas son père et son grand-père.

                    Alors l'homme tout nu a enfoui la graine,

                    Il a veillé dessus et il a pris la peine

                    D'attendre jour et nuit que le miracle vienne.

                    Alors l'homme tout nu a regardé les cieux,

                    Il a vu, tout là-haut, dans le bleu de ses yeux

                    Que la terre ravie ferait de lui un dieu.

 

                                                                    PZ.

 

 


 

                   

14 mars 2013

ET CES FOUS D'UN AUTRE AGE...


 

 

                    Et ces fous d'un autre âge ont planté leur forêt,

                    Tous les jours à la main ils ont ouvert les prés

                    Et ont planté, planté, sur la terre sacrée,

                    Des pins, des sycomores, des ginkgos et des chênes,

                    Aucun, aucun d'entre eux n'a ménagé sa peine

                    Et tous en ont rêvé : la  forêt serait reine.

                    Plantez, plantez comme eux les forêts de demain,

                    Vous savez ce qu'il faut, il suffit de deux mains,

                    Et le monde avec vous aura des lendemains.

                    Devenez donc ces fous qui plantent leur forêt

                    Même si l'on vous dit que vous êtes tarés.

 

                                                                             PZ.

 

 


 

14 mars 2013

VOUS, CHENES...


 


                                       Vous, chênes, héritiers

                                       du silence des bois,

                                        Entendez les soupirs

                                        de ma dernière voix.

 

                                                            PZ.

 

 


 

14 mars 2013

LA VOIX DU NORD du 11/08/2012. Extraits. par EMILIE LAURETTE.

 


images LVND C         Un  roman  naturel

                                   plein de charme et de saveur     

 

Le synopsis de la 4eme de couverture annonce "un hymne à la terre, notre mère à tous, sans laquelle nous ne sommes rien". Les héros, au travers de quatre générations, incarnent cette terre, avec un "t" minuscule : des hommes, des amis, des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres, et des enfants pour pérenniser l'ensemble", confie Pierre Zylawski, l'auteur de "Ici la terre". Et il ajoute : "Cette vision humaniste de l'existence élève la terre au rang de personne."

L'intrigue débute par une discussion entre "Les tiots pères", trois jardiniers actifs, malicieux et partageurs. Moyenne d'âge 86 ans. Peu de cheveux et encore moins de dents. La fine équipe, connue de l'ensemble des habitants de Sainte-Cécile-aux-Bois en pince pour Dame Nature., lui offrant toutes ses forces et incarnant la "voix de la terre". Le trio magique, toujours partant pour la blague, contant des souvenirs doux et emplis de couleurs, n'en est pas aux 35h. Les parcelles sont démesurées et, entre l'incroyable parc de tomates, les rangées de fleurs et le verger, il y a de quoi faire, dès le lever du jour.

Ce roman séduira ceux qui ont foi en un partage de la planète, entre nature et culture. L'ode à la franche camaraderie ainsi que le décor d'un bonheur évident en font un paysage digne des plus beaux tableaux.


 

 

 

                                                 

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13 mars 2013

AU FOND DES PETITS PAYS.


A propos des salons, fêtes, festivals du livre, dont le journaliste parlait dans l'article précédent, on peut adopter au moins deux attitudes carrément opposées.

Ainsi, des auteurs s'évertuent, seuls ou par l'intermédiaire de leur éditeur, à se faire inviter dans les manifestations les plus réputées du pays : le salon du livre de Paris, bien sûr, celui de Brive, de Bordeaux, de Cognac pour le polar... sans oublier Bruxelles ou Francfort... Bref, les endroits où, pratiquement, il faut être allé, pour commencer à compter dans le monde de l'écriture.

En 2010, invité par mon éditeur du Sud-Ouest, j'ai participé pendant trois jours pleins, à Bordeaux. Plusieurs milliers de personnes ont défilé, en rangs serrés, en permanence dans au moins une centaine de décibels ! Et donc une difficulté permanente à se faire entendre, à écouter les gens... une vraie galère. J'en suis sorti le dimanche soir la tête complètement explosée, et avec la certitude que j'avais fini de fréquenter ces grands messes du m'as-tu vu.

Depuis, huit fois sur dix je fréquente des salons organisés au fond de petits pays dont, parfois, je n'ai même jamais entendu le nom. Sans rire. Et je pense que c'est bien. Bien sûr aucun ne m'apportera la notoriété d'une présence sur la même photo que Maxime Chattam ou Musso... bien sûr... mais au moins j'y rencontre vraiment des lecteurs, de vrais lecteurs, des gens. Parce que, croyez-le bien, dans les allées de ces petits salons, au plus profond des campagnes, on s'aperçoit tout à coup qu'on a en face de soi un lecteur qui achète et lit près de 150 bouquins par an, et depuis des années. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils savent en parler. Un jour, je dirai peut-être deux mots d'un certain Jean-Jacques... ou d'autres...

Les grandes agglomérations ont bien assez de points de vente auxquels les habitants ont facilement accès. A l'opposé, dans les zones rurales ou peu peuplées, peu ou pas de librairies, de bibliothèques ou de médiathèques, parfois un Bibliobus pour tout un secteur... C'est là qu'à mon avis il faut porter le livre, l'envie de lire, la possibilité des échanges, la présence physique des auteurs. Et combien de fois ai-je été étonné de la qualité de ces manifestations, quelquefois à n'y pas croire...

30 septembre 2012, 8h30, 20 km au sud de Soissons, en rase campagne une barrière coupe la route. A côté, un gars à VTT m'attend, moi ou un autre... Je suis son VTT et il m'emmène ainsi à l'emplacement qui m'est réservé  sous une tente individuelle, pour la journée. J'arrive en fait à la 20eme Fête du Livre de Merlieux-Fouquerolles. 250 habitants à tout casser. Dans la journée, 5000 visiteurs ont arpenté toutes les rues du village... Ces organisateurs-là, des gens du village,  font plus pour la lecture que bien des discours ministériels.

Alors dans cet esprit, je me déplace à Fismes et à Loivre, près de Reims, à la Nuit des Livres d'Esquelbecq, tout au bout des Flandres, à Bois-l'Evêque, à Auxi-le-Château, à Lumbres, à Blangerval-Blangermont (vous savez où c'est ?), à Morbecque, à Chierry, et pourquoi pas à Mareuil-sur-Aÿ... Il est vrai que je participe au show de Bondues, mais aussi à Mareuil-sur-Aÿ.

Tout au long de la journée, je discute - je discute vraiment - avec au moins 150 lecteurs, dans une ambiance toujours fort sympathique. Ces lecteurs-là sont venus pour quelques bouquins, bien sûr, et ils aiment les choisir, mais tous, dans leur attitude, montrent à leur manière qu'ils sont contents que des auteurs, souvent inconnus, soient venus leur parler, chez eux, au pied de leur maison. Alors j'y retourne.


 

 

12 mars 2013

LA VOIX DU NORD du 16 mars 2012. Extraits. par FLORENT MOREAU.

ILT TOP 2 COMP 25


 

 

Ecrivain, an III. La première fois que nous avons rencontré cet ancien professeur du Collège Lavoisier, c'était en février 2010, pour saluer son premier roman. Deux ans, un roman et un recueil de nouvelles plus tard, le Maubeugeois n'a pas changé : un flegme apparent, renforcé par des yeux très clairs et démenti par les contorsions de son corps. Pas changé ? Si. Il a fait une découverte : les salons du livre qu'il consomme sans modération. "Comme des tas d'auteurs, j'y passe 25 à 30 weeks-ends par an, parce qu'il y a de quoi faire. Dans le Nord Pas-de-Calais, environ 80 sont répertoriés. Le plus important c'est celui de Bondues, le plus gros au nord de la Seine. Enorme. C'est fou !"

A l'origine de ce passe-temps, un constat triste pour un écrivain qui publie après un an de labeur : "En librairie, un bouquin vit au maximum trois mois, observe-t-il. C'est un des trucs qui m'a fait le plus sursauter, au début. Je pensais que c'était plus long." Aussi les salons permettent-ils de "prolonger la durée de vie d'un livre, parce que, mine de rien, c'est quand même un boulot d'écrire. Ca ne se fait pas tout seul, c'est un travail et de longue haleine."

On n'entre pas dans un salon comme dans un saloon. Souvent, il faut soumettre au préalable un ouvrage au comité organisateur. Sans oublier les salons qui ont leurs auteurs attitrés... sans recommandation, aucune chance...

Dans ces salons, comme tous ses condisciples, Pierre Zylawski a sa petite table et ses bouquins dessus. "Si les visiteurs ne s'arrêtent pas, je ne les course pas, rigole-t-il. Pas de croche-pied non plus. La plupart des gens lisent la 4eme de couverture, ensuite on engage la conversation. L'auteur devient vendeur. En deux minutes, il faut présenter les points forts de ses bouquins. Mais parfois aussi on discute et on plaisante pendant une demi-heure." Et pour lui, ça n'a pas l'air d'être une corvée : "J'aime bien rencontrer des gens, des gens qui lisent. Parce que les gens qui sont là lisent tous, plus ou moins régulièrement, plus ou moins vite, mais ils lisent. Et beaucoup de genres différents."

Pierre Zylawski est régulièrement bombardé de questions, et lui aussi en pose : les goûts, les habitudes, la fréquence de lecture... D'où il ressort que le polar est très populaire. "Ah, ça, le roman policier pur a un lectorat tout à fait conséquent. Les gens veulent du sang, du sang partout, sur les murs ! Souvent d'ailleurs des personnes qui n'en ont pas l'air, chétives, des petits vieux !"

Le Maubeugeois se marre : "Moi, c'est un truc qui m'effraie."


 

 

 

 

12 mars 2013

RONDE DE LA TERRE.


 

 

 

                    Jardiniers, jardiniers, c'est la ronde des mois

                    Qui mesure le temps dont vous êtes les rois.

                    Janvier commence à table et avec lui le froid,

                    Février à son tour bleuit souvent les doigts

                    Que mars blanchit encore à grands coups de grésil

                    Même si le printemps réveille le persil.

                    Avril, tu sais, ne te découvre pas d'un fil,

                    Puisque en mai tu te joins aux jardiniers habiles

                    Qui confient les semis à la terre fertile.

                    Avec juin reviendra l'odeur du bel été,

                    Beaux jours, beaux fruits, mille couleurs à volonté

                    Seront mille saveurs en juillet et en août

                    Pour peu qu'un vrai soleil balaie tes derniers doutes.

                    Septembre à profusion te récompensera,

                    Des légumes et des fruits tu récolteras

                    A pleins paniers lourds de santé au bout des bras.

                    Octobre sera bien le mois des potirons

                    Le vent cornant novembre et la famille en rond

                    Bien au chaud en décembre, autour d'un feu de bois,

                    Fêtera, ô jardiniers, la ronde des mois

                    Qui mesure le temps dont vous êtes les rois.

 

                                                                                                  PZ.

 

 


 

                   

                   

12 mars 2013

SALUT AU JARDINIER.


                    Quand vient le jour de l'an, salut au jardinier

                    Qui au coin d'un bon feu suspend son tablier.

                    Quatre saisons durant, de l'aurore au couchant,

                    Il a soigné sa terre et souvent en cachant

                    Le mal qui lui rongeait le dos, en se penchant.

                    Il a fouillé le sol, il a semé la vie,

                    Il a nourri sa terre et il s'en est servi

                    Pour éviter aux siens de n'avoir que l'envie.

                    Jardinier, jardinier, on te sait silencieux,

                    On te trouve gaillard quand toujours en tous lieux

                    Tu arpentes la terre oubliant d'être vieux,

                    Occupé à veiller les remèdes des dieux.

                    Continue, jardinier, à remplir ton office,

                    A offrir les parfums, les goûts et les couleurs

                    La lavande et le thym et des tapis de fleurs

                    Que tu expliqueras à ta fille à ton fils.

                    Rapporte encor chez toi la vie à pleins paniers

                    Et du nord au midi apprends au monde entier :

                    Quand vient le jour de l'an, salut au jardinier...

 

                                                                                    PZ.

 


 

 

       

                   

12 mars 2013

ILS ONT AIME, ET ILS SONT GENTILS.

 


                                                     Drôlement gentils, ces lecteurs.

 

  • Je viens de terminer la lecture de "D'herbe et de paille", et je vous remercie pour toutes ces nouvelles. Je dois vous dire que j'ai aimé toutes ces nouvelles, particulièrement "Echappées belles" et "Billets doux" qui restent mes deux préférées. Ces histoires m'ont plu, certaines m'ont touché, d'autres amusé comme "L'imagination au pouvoir" par exemple, ou "Une étrange lueur", malgré son caractère tragique. Je veux que vous sachiez, en tout cas, que je n'ai au cours de ma lecture jamais considéré le moindre personnage comme secondaire ("Archi-secondaire), et qu'au contraire chacun d'entre eux a eu son impact sur le lecteur que je suis. Je vous remercie une nouvelle fois pour votre livre et vous félicite pour ces histoires à la fois bouleversantes et amusantes. Cordialement.  Angelo.
  • Nous nous sommes rencontrés au salon du livre de Liévin, où j'ai acheté "D'herbe et de paille". Ce livre m'a REGALEE ! Sa lecture a été un délice. Tant d'émotions dans des histoires aussi ordinaires, avec des mots, des phrases aussi simples. J'ai coutume de penser que "faire simple" c'est "du grand art", donc de la grande écriture. J'ai tellement apprécié votre livre que je suis allée en acheter un autre, pour l'offrir à un ami. J'allais vous contacter, mais j'ai trouvé votre ouvrage chez Cultura. Merci pour ce réel plaisir passé à votre lecture.   Murielle D.
  • Nous nous sommes rencontrés au Furet, à Douai, et j'ai acheté "D'herbe et de paille". J'y ai trouvé un très grand intérêt et n'ai eu qu'une envie, le faire tourner afin qu'il ne prenne pas la poussière. Une histoire qui m'a touchée et qui me reste est "D'herbe et de paille". J'ai bien aimé cette jolie transition entre la perte réelle et le besoin de prendre le temps de la digérer. Cordialement et à bientôt peut-être.  Delphine.

  • J'ai lu votre livre "D'herbe et de paille", et mon histoire préférée est "L'ange gardien". J'ai beaucoup aimé cette histoire. Et, comme vous dites, la vie est un roman dont nous sommes tous les héros.  Imane 12 ans.

 

12 mars 2013

09 mars 2012. ICI LA TERRE. aux Editions du Pierregord.

 


                                         ILT C

Quand, en mars, Bertrand-Hugues ABTEY, patron des Editions du Pierregord, publie effectivement Ici la terre, je suis bien loin de me douter que, six mois plus tard montre en mains, sa maison d'édition aura déposé son bilan. Si ce n'est pas là encore une illustration de la fragilité des activités humaines...

Quoi qu'il en soit, parce que j'aime beaucoup ce beau roman accroché à la terre et aux gens qui vivent courbés sur elle, pendant ces six mois je me suis démené aux quatre coins de la région et en Dordogne, pour faire vivre ce bouquin auprès du public le plus large possible. Et en octobre, lorsque le liquidateur judiciaire m'a appris que la totalité du premier tirage était épuisée j'en ai été soulagé : au moins, cette magnifique histoire ne finirait pas sa courte carrière pilonnée en confettis !!!

Moi, il m'en reste une bonne centaine, pour les futurs salons et fêtes du livre, mais si vous le souhaitez je les tiens à votre disposition. Un message sur pierre.zylawski@orange.fr  et, dans les trois jours, vous le recevez par courrier bien emballé. Les frais de port sont pour moi. N'hésitez pas.

Depuis mars, j'ai reçu, par messages ou de vive voix, quantité de témoignages de lecteurs qui ont tous une bonne raison d'avoir aimé ce roman. Voici, en vrac, ce que je ne cesse d'entendre :

  • c'est l'histoire de gens d'ici, sur la terre d'ici. Notre terroir.
  • les trois héros, très âgés, sont hors du commun.
  • ils ne sont pas agriculteurs, mais simples jardiniers. Comme beaucoup d'entre nous.
  • ils ont le sens de la famille, de l'amitié, du partage.
  • ce sont, à leur manière, des érudits qui transmettent le savoir.
  • à la lecture, on apprend quantité de choses, dans des tas de domaines.
  • cette histoire se nourrit de quantité d'arbres.
  • on y croise des contes et légendes pas bêtes du tout.
  • les courtes poésies intercalées enrichissent le récit.
  • on y croise surtout des gens qu'on oubliera difficilement.
  • une histoire attachante, avec des pages parfois très émouvantes.
  • mais personne ne meurt : tout le monde en sort vivant.

J'ajoute que l'on doit la magnifique photo de couverture à une amie, jardinière elle aussi. Pour moi, elle pourrait représenter la voix de la terre  qui s'exprime dans ce roman à travers les voix des différents personnages. Cette photo a déjà arrêté net des centaines de lecteurs... et il a fallu que j'en envoie un exemplaire... au Liban.

                                                                             Les éditeurs que je côtoie savent 

                                                                             que je n'écrirai plus de roman du terroir.

                                                                             Le prochain serait forcément moins bien.

                                                                             Alors non.


 

                  

 

 

 

 

12 mars 2013

A UNE LETTRE PRES.


L'homme descend du songe.   Antoine Blondin.

                  Comme quoi le rêve tient à peu de chose : un chromosome ?


 

12 mars 2013

LA VOIX DU NORD du 13/10/2011. Extraits. par MYRIAM CHALIMONT-HULIN.


A la librairie Vauban,

P. Zylawski présente "D'herbe et de paille"

 

C'est l'histoire classique de Roland, parti acheter quatre oeufs. Il reviendra auprès de sa Louise cinq jours plus tard, mais avec six oeufs... Ou de ces silhouettes d'hommes aperçues sur le chemin de halage, en plein trafic, rois de la "récup" et des mauvais coups. Parmi ces nouvelles, vous passerez aussi un moment agréable à découvrir le sourire sous toutes ses formes : commercial, politicien, méprisant, démoniaque, nostalgique... Bref, la liste des sourires se décline à elle seule en une nouvelle de plusieurs pages.

La sélection des textes a été réalisée par le Comité de Lecture de la maison d'édition Le Riffle. Que le meilleur donc...

Avec une pointe de tendresse et d'émotion dans la plupart des textes. Certains sont rédigés à la première personne, sur le ton de la confidence. Alors forcément le lecteur est emporté, comme dans les souvenirs d'enfance de ce centenaire à travers "la bougie de la mémoire" et sa "flamme vacillante".

Au final, simplement, ce sont bien dix-huit bons moments que Pierre Zylawski vous propose de partager.

 


 

 

12 mars 2013

C'EST LA MELANCOLIE...


 

 

                    C'est la mélancolie vous le savez maman

                    Qui se pose avec moi à l'ombre de ce banc,

                    Ce banc qui me permet d'écouter à mon aise

                    Les soupirs de ces fleurs dont les parfums m'apaisent.

                    Regardez, regardez, elles vont sous la main

                    Comme si je pouvais leur montrer le chemin

                    Qui mène au paradis des fleurs et des humains.

                    La rose et l'ancolie le lin et le jasmin

                    Sont autant de bonheurs qui calment mes chagrins.

                    Ecoutez, écoutez, je les entends qui disent

                    O combien chaque jour cette vie s'éternise

                    Jusqu'à ce qu'un vaurien, alors qu'elle agonise,

                    L'attrape par le coeur et d'un seul coup la brise.

                    C'est la mélancolie vous le savez maman

                    Qui se pose avec moi à l'ombre de ce banc.

                                                                             

                                                                                 PZ.

 

 


 

12 mars 2013

LA SAMBRE du 23/09/2011. Extraits. par MATTHIAS DORMIGNY.

LS DEDP A COMP 25


Un an et demi après la publication de son premier roman, le Maubeugeois est de retour dans les librairies en publiant "D'herbe et de paille", un recueil de nouvelles.

L'écriture de nouvelles "est un exercice particulier, explique-t-il, il faut tout raconter en quelques pages." Pour sa part, Pierre Zylawski a pris le parti, pour chacune de ses histoires, de "raconter quelque chose pour raconter quelqu'un".

Quant au style, il s'agit d'abord de "textes très réalistes. Il n'y a pas de science-fiction, à peine de fantastique. Pour certains, je n'ai rien inventé, ils sont inspirés de moments ou d'événements que j'ai vécus ou vus."L'auteur promet aussi quelques histoires "complètement déjantées". Mais avec toujours cette volonté de "rester tout public".

S'il reconnaît qu'écrire court n'est pas toujours simple, pour lui, la principale difficulté reste de "trouver une chute pour étonner le lecteur. Il ne faut pas qu'en refermant le livre, il n'en retienne rien. J'essaie aussi de donner à réfléchir, et il poursuit, quand j'étais professeur, je disais toujours à mes élèves de garder une bonne idée pour la fin, surtout pour éviter d'écrire une ânerie. Parce que même si avant c'était très bon, si la conclusion tombe à plat, elle influence l'idée que l'on se fait de l'ensemble..."

L'auteur maubeugeois ne compte pas s'arrêter en si bon chemin : deux autres romans sont déjà en chantier, dans les cartons.


 

 

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