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Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.
24 avril 2013

JE SUIS CELUI QUI MARCHE...


 

 

                    Je suis celui qui marche ici et dans sa tête,

                    Celui qui s'est enfui pour une longue quête

                    Pour qu'enfin un beau jour cette douleur s'arrête.

                    Car depuis son départ je suis moins qu'une bête

                    Qu'on aurait sacrifiée sur l'autel de la fête,

                    Et j'entends jour et nuit ce marteau dans ma tête.

                    J'attends de ce chemin qu'une étoile me prête

                    Rien qu'une once de vie, une lueur, j'achète.

                    Je suis celui qui marche ici et dans sa tête.

 

                                                                                    PZ.

 

 


 

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24 avril 2013

C'EST TOUJOURS BIEN TROP TARD...


 

 

                    C'est toujours bien trop tard qu'on mesure l'absence,

                    Et alors tout le jour c'est à lui que l'on pense,

                    Quand nos coeurs ravagés battent mal l'impatience.

                    De lui qui a osé un monde de confiance,

                    On a appris souvent à prendre la conscience

                    Du bien et du moins bien, et de leur importance.

                    Il a su se garder de toutes les méfiances,

                    Il a su résister à toutes les violences,

                    Il a gagné chez nous toutes les indulgences.

                    Maintenant qu'il est loin sur cette terre immense,

                    Le vide et le chagrin sont entrés dans la danse

                    Mais c'est toujours trop tard qu'on mesure l'absence.

 

                                                                                                      PZ.

 

 


 

                     

24 avril 2013

DIX RAISONS DE LE SUIVRE.

 


ce Jean de Mady est parti à pied, depuis l'Avesnois.


-

- l'aller retour lui a coûté six millions de pas.

- sur le Camino Francès, le Chemin français, on peut vraiment le suivre, d'un lieu à un autre.

- tous ces lieux sont rigoureusement authentiques, au détail près.

- au-delà des lieux, c'est d'abord le roman des rencontres, des gens.

- ces gens qui peuplent l'histoire sont très souvent hors du commun.

- ces tranches de vies que l'on découvre deviennent parfois leçons de vie.

- de nombreuses pages sont émouvantes, pour des raisons parfois tout à fait inattendues.

- Compostelle ou pas, ce pèlerin est avant tout laïc.

- l'Homme sort grandi de cette aventure, pour le bénéfice de tous.


 

24 avril 2013

NAISSANCE.


 

 

Scan10086

A peine prématuré, je ne l'ai pas encore vu, mais on m'a dit qu'il était né aujourd'hui avec un jour d'avance, dans la salle de travail d'un imprimeur roubaisien. On m'a dit que c'était un beau bébé, de 310 pages. Acceptons-en l'augure, je le verrai demain.

Quand votre tour viendra, je l'espère, avec ce roman vous ferez une vraie rencontre, celle d'un Jean de Mady que vous n'oublierez plus. Plus jamais. Simplement parce qu'il va s'installer, définitivement, dans un coin de votre mémoire.

Alors juste quelques lignes, quelques pistes, pour avoir envie de suivre avec profit les six millions de pas de Jean de Mady :

 

Anéanti par la disparition de son Héloïse,

Jean de Mady s'est jeté sur le chemin des étoiles, jusqu'à Compostelle...

Six millions de pas, pour tenter de redonner un sens à sa vie.

 

Accompagnez-le dans son cheminement. Pas à pas, vous serez ce pèlerin laïc qui va se nourrir de rencontres plus extraordinaires les unes que les autres. Ecoutez-le, il vous parle :

Des jeunes, des vieux,, des quatre coins du monde. Un chef indien sorti de son Amérique. Saint-Jacques sous son porche. Deux parents qui ont perdu leur fille vivante. Cette vierge noire sur un tas de sacs. Un jeune nanti qui veut changer sa vie. Deux ravis au coeur d'or. Roland de Roncevaux sans sa légende. Des cathédrales. Des étoiles filantes. Des chants, des chants, Ultreïa... et ce gamin qui n'a qu'une main... et Fred... et Ludo... et Zoé... et Léonie... et tous les autres...

 

 

 

 


 

 

12 avril 2013

QUELLE EPOQUE !

 

VILLON

 

Jean Teulé sait raconter, à sa manière très accrocheuse,  des gens et des moments de l'Histoire. Il n'en est pas à sa première tentative et pratiquement tous ses romans historiques connaissent le succès. J'en ai lu plusieurs, et c'est sur celui-ci que je m'arrête un instant : le roman d'un homme, certes, mais aussi d'une époque, le Moyen Age. Un Moyen Age à faire frémir, comme jamais... Ames sensibles, attention...

Parce qu'il est ainsi ce roman : impossible à oublier.

Peut-être serait-il né le jour de la mort de Jeanne d'Arc, ce François de Montcorbier, ou François des Loges, qui prit le nom de son tuteur-professeur Guillaume de Villon. Dans une France ravagée par la Guerre de Cent Ans, il a mené une existence qu'aujourd'hui on peine à imaginer. Jugez plutôt.

Il est le fils d'un pendu et d'une suppliciée, il a appris le latin et le grec en Sorbonne, en 1452 il est licencié et maître arts, il fréquente la basoche, les prostituées, la Compagnie des Coquillards, redoutables assassins... Il trucide un prêtre, il est torturé, échappe à la potence grâce à l'intervention de Charles d'Orléans et de Louis XI. Condamné à être pendu et étranglé, il sera marqué au fer rouge sur le front et banni de Paris pour dix ans.

Alors on perdra définitivement sa trace, un beau matin, sur la route d'Orléans...

Et curieusement on ne retient de lui que le poète, chantre des âmes damnées, précurseur des "poètes maudits"... Maudit Moyen Age ! On a aussi retenu sa "Ballade des pendus", qu'il a plusieurs fois failli être, et son dernier vers : "Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre." Il avait vraiment de quoi faire, le Dieu en question...

Un dernier exemple dans l'insupportable ? La scène du viol d'Isabelle, sa bien-aimée, que Villon a donnée en pâture aux Coquillards, pour pouvoir entrer dans la Guilde des Ecorcheurs !!! A la suite de quoi, Isabelle a été murée vivante au coeur du Cimetière des Innocents... Quelle époque !!!

Au fil de la lecture, on en vient à espérer que Teulé a malmené la vérité historique... mais on n'est sûr de rien...


 

 

 

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11 avril 2013

VENTILATEURS.


La politique s'apparente à la météo, qui est la science des courants d'air.

                                                          Ne prenez pas froid.

 


 

10 avril 2013

PREMIER SALON DU LIVRE DE LOIVRE.

 


 

 

loivresalon A


Il y a quelque temps j'écrivais sur ce site que j'aimais bien me déplacer au fond des campagnes, pour présenter mes bouquins. J'ajoutais qu'on y rencontre, le plus souvent, un accueil de qualité, une véritable volonté de bien faire de la part de l'équipe d'organisation, une belle ambiance truffée de convivialité, et de vrais lecteurs qui se déplacent avec la volonté de choisir quelques livres qui leur plairont.

S'il fallait un exemple de plus pour illustrer cette réalité, il suffisait d'être à LOIVRE, à 10 km au nord-ouest de Reims, ce dernier week-end, pour vivre le premier salon organisé dans cette commune de 1200 habitants.

Une bien belle équipe, en partie sur la photo ci-dessus, sympathique, disponible, efficace... qui peut se réjouir de la réussite de cette première tentative. Un bel investissement de la part de cette municipalité, récompensé par la présence de très nombreux visiteurs, en particulier l'après-midi du dimanche. Et, ce qui ne gâte rien, des visiteurs vraiment concernés par les livres et la lecture... et non pas des gens qui seraient venus faire un tour. Donc la possibilité de vrais échanges avec les auteurs... comme ce devrait toujours être le cas.

Une fois encore, la vérité est dans le pré.

Longue vie au Salon du Livre de LOIVRE.

Et merci à tous.

 


 

10 avril 2013

IL FALLAIT Y PENSER.

 


Il n'y a pas de meilleur investissement que de placer du lait dans un bébé.

                               Et ainsi, votre bout de chou est coté à Wall Street.   


                            
                                  

2 avril 2013

LE JOURNAL INTIME D'UN ARBRE, de Didier VAN CAUWELAERT.


 

Le_journal_intime_d_un_arbre

Didier Van Cauwelaert, tous les amateurs de lecture ont au moins entendu son nom, certains connaissent ses écrits, d'autres croient se souvenir qu'un jour on lui a attribué le Prix Goncourt... alors je me dis que ce bouquin que j'hésite à choisir est peut-être mieux que d'autres. En tout cas, d'emblée, le titre interpelle, et comme je n'ai jamais lu le journal d'un poirier... Vendu !

Dès les premiers chapitres, moi qui ai consacré des pages et des pages de Ici la terre à raconter des arbres, des tas d'arbres, je suis définitivement happé par Tristan, ce poirier censé donner des Vilgoutées, les poires préférées de Louis XIV, mises au point par La Quintinie au potager de Versailles.

Ce Tristan avait 300 ans et, dès la première phrase, le drame est on ne peut plus clair :"Je suis tombé au lever du jour."

Commence alors, à la première personne, intime, comme il convient dans un journal, l'évocation des temps forts des trois siècles de l'existence de ce poirier, plus tout à fait arbre, pas tout à fait humain... mais si proche. Des temps forts, mais également des rencontres, des gens qui ont marqué Tristan de leur empreinte : Georges, Tristane, bien sûr, Yannis, puis Audrey, Toé... jusqu'à l'inattendu Alfred Dreyfus. Des gens, des anecdotes, des amours évidemment... et cette statuette... comme pour rester un peu vivant...

Une belle histoire, un beau livre. Accrocheur, original, singulièrement réfléchi, fort bien écrit, mais personne n'en a douté.

Goûtez donc aux Vilgoutées.


 

2 avril 2013

PUISQUE C'EST VRAI, DISONS-LE.


 

Quel pavé ?

Oh, tout simplement et par exemple, quand vous osez dire que certains bouquins sont pratiquement illisibles, non pas à cause d'une orthographe folklorique, ou d'une syntaxe constamment défaillante, ou d'un vocabulaire (pardon, un lexique) à ce point inusité qu'il paraît tombé de la lune au milieu de votre jardin... non, non, rien de tout ça... ça c'est rien, ce ne sont que des peccadilles tout à fait annexes dont on ne va pas s'encombrer.

Non, à mon avis - et je vous garantis que je ne suis vraiment pas le seul à le penser - certains bouquins sont pratiquement illisibles (même si parfois ça ne les a pas empêchés de moissonner un voire plusieurs prix littéraires...) tant le fil conducteur de l'intrigue, donc la colonne vertébrale du récit, a été haché menu, malaxé à n'en plus finir, torturé, découpé en rondelles... vous voyez le genre... sans que, à aucun moment, l'auteur n'ait précisé sur la 4eme de couverture, qu'il s'agissait là d'un rébus, ou d'un puzzle, ou d'un casse-tête asiatique quelconque...

Rappelez-vous : deux, trois, quatre... histoires menées en parallèle... Des parallèles qui, dans le meilleur des cas, se rejoindront du côté du dernier chapitre, dans un vrai miracle d'écriture... Sans oublier, bien sûr, les multiples retours en arrière que vous devez savoir deviner... ou leur contraire, avec des projections dans un futur même pas précisé... Sans oublier, encore, les changements de narrateur dont on se demande ce qu'ils peuvent bien apporter, sinon un surcroît de confusion... j'en passe... j'en passe... je crois que beaucoup ont compris. Bref, le genre de livre que, dans votre lit à 2h du matin, recru de fatigue et d'incompréhension, vous tenez carrément à l'envers... et vous avez l'impression que, d'un coup, il est beaucoup plus clair !

J'ai horreur de ces bouquins écrits à l'encre du snobisme, donc quelquefois encensés par la critique, et qui se moquent éperdument du simple respect dû à chacun des lecteurs. D'abord le respect, non ?

Et comme j'adore, dans les salons du livre ou les librairies, ces lecteurs lucides, les deux pieds bien posés sur terre, et qui demandent avec leurs mots : "Dites, elle est bien claire, votre histoire ? C'est pas un truc incompréhensible ?" Parce que ceux-là sont de vrais lecteurs, éminemment respectables, je leur réponds invariablement dans un sourire : " Si vous ne pensez pas que cette histoire est compréhensible, surtout, n'allez pas la payer 19 euros. Ce serait du vol."

            Avez-vous remarqué que, pour une fois, cet article n'est pas illustré ?


 

 

1 avril 2013

LE LION, de JOSEPH KESSEL.

LION

Pour le plaisir ou par obligation, j'ai lu quelques milliers de bouquins. Et étonamment quand je cherche à isoler ceux qui m'ont littéralement scotché au papier, je n'ai besoin de fournir aucun effort de mémoire. Aucun. Les titres s'imposent à mon esprit qu'ils ont imprégné le temps d'une lecture, et bien davantage... Tous ne sont pas forcément récents, certains ne sont peut-être même plus dans le commerce, mais on peut toujours trouver un bouquin... d'occasion.

Quoi qu'il en soit, les livres que j'évoquerai ici valent tous la peine que l'on arrête notre course folle, pendant quelques heures.

Absolument tous.


Et si un jour il n'en reste qu'un, ce sera "Le lion". Aussi sûr qu'il a été le premier, l'interrupteur qui a permis la lumière, il serait bien le dernier, au fin fond d'une île déserte, ou après la fin du monde...

Tous les lecteurs, presque tous en tout cas, ont un livre fétiche, souvent celui qui a ouvert la voie à une cascade d'autres bouquins, d'autres lectures. Le détonateur, le révélateur souvent aussi, à partir duquel il y a eu un avant et un après. Avant, lire m'ennuyait plutôt, je préférais le foot et les copains du quartier. Après, donc élève en 5eme - c'était à la fin du Second Empire - j'ai réalisé qu'un bon bouquin pouvait être agréable...  et j'ai cherché à travers des centaines de lectures à retrouver la qualité de l'émotion que "Le lion" m'avait permis de connaître.

A onze ans, donc, "Le lion" m'a embarqué au pied du Kilimandjaro, dans la réserve d'Amboseli, à l'aube, aux côtés de cette Patricia en salopette grise et à peu près de mon âge. Son père, les animaux, les fauves et, très vite, celui qui deviendra King, 'Le lion".

Une relation hors norme, un amour fou, entre Pat et ce lion. Jusqu'au bout, parce que là-bas, et encore aujourd'hui, c'est la terre du peuple Masaï, avec ses jeunes guerriers, ses lances, ses traditions... et viendra le morane Oriounga...

Une histoire magnifique, belle à pleurer, et combien en ai-je vu, en 5eme et en 4eme, écraser furtivement une larme, à l'époque où on lisait encore en classe quelques morceaux bien choisis. Plus tard, certains jeunes ont commencé à sourire, pour ne pas dire se moquer : le monde venait de changer. Irrémédiablement.

Une histoire magnifique, disais-je, et racontée de main de maître dans une qualité de langue à faire pâlir plus d'un écrivain vedette. A l'époque je ne m'en rendais bien sûr pas compte, mais aujourd'hui, je vous le garantis, j'ai bien trop de doigts pour compter nos écrivains vedettes à même d'écrire dans la qualité qui était celle de Joseph Kessel. Bien trop de doigts !

Bonne lecture... et ça n'empêche pas, encore maintenant, d'aimer le foot et les copains !


 

1 avril 2013

LIRE DE TOUT, MAIS...

 


On ne cesse de nous répéter, et j'ai rabâché pendant des décennies, qu'il faut s'efforcer de lire de tout, donc dans des genres différents, et j'essaie, sans y parvenir. Pourtant, je comprends bien qu'on s'ouvre l'esprit à découvrir ou à approfondir les genres les plus divers, au lieu de s'enfermer dans une uniformité rapidement réductrice.

Il existe de bons et de mauvais livres dans tous les genres.

Certes, certes... n'empêche que je ne me souviens pas avoir lu de mon plein gré, et autrement que sous la contrainte, un roman de science-fiction ou intégralement fantastique. Non, aucun. Je dois être réfractaire, ou allergique, ou les deux... et donc je suis volontairement passé à côté des sagas très à la mode peuplées de magiciens, d'êtres doués de super pouvoirs, de vampires... et de tant d'autres héros de ce qu'il est convenu d'appeler l'héroic fantasy.

Ce qui n'empêche que j'ai vu et adoré, je ne sais plus combien de fois, le E.T. de Spielberg. Que j'ai toujours bien du mal à trouver fictif et venu d'ailleurs quand il veut retrouver sa "maison". En cela il nous ressemble, pour ne pas dire qu'il est presque de chez nous.

Bref, en fonction de l'humeur du jour ou du moment, je vais à la rencontre des histoires, mais surtout des gens, à travers ce que l'on appelle la littérature générale, les biographies, les romans d'aventures, les romans historiques, les romans policiers, les thrillers, les recueils de nouvelles, et plus rarement quelques essais.

A chacun ses goûts, pas vrai ? On ne lit pas, non plus, pour se torturer. N'est-il pas ? Alors lisons, pour le plaisir.


 

 

1 avril 2013

REALITE.

 


Les   Américains avaient Steve Jobs, nous on a encore Paul Emploi.

                                         Eh oui, ce n'est qu'une demi-blague.

 



                                                    

 

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