LIRE.
C'est en lisant que l'on devient liseron. Raymond Queneau.
J'adore !
Il y a des êtres qui justifient le monde, qui aident à vivre par leur seule présence. Albert Camus.
Léonard est de ceux-là, n'en doutez pas...
Le seul parti politique auquel j'accepterais d'adhérer serait le parti des gens qui ne sont pas sûrs d'avoir raison. Albert Camus.
Et à les entendre, tous autant qu'ils sont, ce parti ne risque pas d'exister.
La seule certitude, c'est qu'il n'y en a aucune. Claude Bernard.
Les esprits les plus grands restent les plus humbles.
Le hasard de mes lectures m'a, cette fois, permis de croiser le souvenir de Georges Clémenceau, celui que d'aucuns appelaient Le Tigre, ou le Père la Victoire, pour le rôle exceptionnel qu'il a joué lors de la Grande Guerre.
Des surnoms flatteurs, à n'en pas douter, ce qui n'a nullement empêché ses détracteurs de manipuler les mots pour, après la conférence de paix de Versailles, désigner le même homme sous l'appellation "Perd la Victoire"...
Avouez que la phonétique a parfois des pouvoirs insoupçonnés. Et chacun peut en penser ce qu'il veut.
Au fil des mêmes lectures, j'ai découvert un Clémenceau capable d'avoir la dent sacrément dure. Jugez plutôt :
Les polytechniciens savent tout, mais rien d'autre.
Logique et même obligatoire, en présence de ce "tout".
On ne ment jamais autant qu'avant une élection, pendant la guerre et après la chasse.
Peut-être vrai.
La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
Simple question : quelle est, ici, la part d'humour ?
Les fonctionnaires sont les meilleurs maris : quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal.
Grand homme ou pas, je m'inscris en faux contre cette affirmation qui manque terriblement de nuances.
Pendant plus de quatre décennies, pour être rentré chez moi au terme de mes journées d'enseignement dans un état de fatigue que je ne souhaite à personne, je suis bien placé pour relever l'inexactitude de cette remarque, pour ne pas dire la bêtise. Grand homme ou pas.
J'apprendrai jusqu'à ce que je meure.
Les crétins croient pouvoir dire qu'on a maîtrisé la chose. Moi, je suis persuadé qu'on ne l'a jamais maîtrisée et qu'on aurait toujours pu faire mieux. Ernest Hemingway
à l'attention de tous ceux qui multiplient les je sais... je sais... je sais...
Il vaut mieux être saoul plutôt qu'être con, ça dure moins longtemps.
mais rassurez-vous, le même ajoutait...
Les études, c'est comme les étagères, plus c'est haut, moins ça sert !
on en apprend tous les jours, pas vrai ?
Ils croient à la monnaie, car ils ne croient à rien. Christophe Bataille.
Le plus souvent, ce "ils" est un vrai pluriel.
Etre heureux, c'est avoir dépassé l'inquiétude du bonheur. Maeterlinck.
On devine l'expérience capable de gommer...
Cette histoire est vraie, puisque je l'ai inventée. Boris Vian.
Peut-être... mais certains inventent tellement de mensonges...
Méfiez-vous du premier mouvement, c'est le bon. Méfiez-vous du premier mouvement, il est toujours généreux. Talleyrand.
Bref, il est toujours bon de se méfier.
On fait l'idiot pour plaire aux idiots ; ensuite, on devient idiot sans s'en apercevoir. Henri de Montherlant.
Certains humoristes feraient bien de méditer ce propos...
Nous sommes ce dont nous nous souvenons. Philippe Labro.
Raison de plus pour fuir un certain Aloïs...
Je ne peux m'empêcher de croire que les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent les uns des autres que dans les moments où ils ne disent rien. Yvan Audouard.
C'est pour moi tellement vrai que j'espère un jour écrire "Au nom de tous les taiseux".
J'en sais rien. Mais j'en suis sûr.
Des comme celui-ci, vous en connaissez, non ?
Ils croient à la monnaie, car ils ne croient à rien. Christophe Bataille.
Bien vu... très bien vu... il suffit de les entendre, par milliers.
Pourquoi le bonheur on le reconnaît seulement au bruit qu'il fait en partant ? Jean-Louis Fournier.
C'est d'ailleurs quelquefois un vrai tintamarre.
Je me méfie des gentillesses sucrées, ça fout le diabète. Jean-Louis Fournier.
Il a raison.
Il y a bien des jours où je me dis que la méfiance c'est l'antivirus de la sagesse.
Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.
Lord Thomas Dewar.
On devrait s'en souvenir tous les matins...