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Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.

16 décembre 2018

REGARD DE FEMME.


Regard de femme BLes premières pages tournées, j'ai littéralement été aspiré par la lecture de ce polar tout à fait différent dans la mesure où il nous transporte dans des milieux inhabituels, pour le commun des lecteurs : le gouvernement, des ministères, la justice, la proximité des élections, les intrigues... Sans oublier l'originalité première du roman : pas de sang, mais un regard de femme...

Un beau polar, donc, et, je peux en témoigner ici, un bel auteur.

Voilà déjà quelques années, à l'époque de la parution de ce bouquin - eh non, ce n'est pas une nouveauté - le hasard a fait que j'ai vécu une journée entière assis juste à côté de Jean-Louis Debré, dans un salon du livre d'une petite ville des Flandres. Nous n'avons pas cessé de papoter, de blaguer, d'évoquer des anecdotes... Et je dois reconnaître que j'ai découvert ce jour-là une célébrité singulièrement sympathique.

Et quelle ne fut pas ma surprise, le midi, au moment de rejoindre la salle à manger contiguë où nous devions déjeuner tous ensemble, de trouver mon célèbre voisin qui m'attendait pour me demander d'accepter de manger à sa table, avec quelques autres auteurs... la table des officiels ne le tentait pas...

A cette époque, il avait déjà été juge d'instruction, député, ministre de l'Intérieur, président de l'Assemblée nationale, et il présidait le Conseil constitutionnel !

Pour moi, et définitivement, il fait partie des rares qui gagnent à être connus. Chapeau bas, Président !

JL Debré


 

 

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2 décembre 2018

Mes 10 préférés, en 2018.


Top dix

 

Cette année encore je vous livre, en vrac, les dix titres qui auront véritablement marqué mes lectures, à partir d'un seul critère : la qualité.

Et une fois encore, à chacun de choisir en fonction de ses goûts.

 

 

 

Molière aux éclats, de Pascal Debailly.

Darling, de Jean Teulé.

La Fontaine, une école buissonnière, de Erik Orsenna.

Le fou du roi, de Mahi Binebine.

Un été dans l'ouest, de Philippe Labro.

Regard de femme, de Jean-Louis Debré.

Les chagrins ont la vie dure, de Catherine Laborde.

La serpe, de Philippe Jaenada.

Le diable en sabots, de Claude Seignolle.

Place Vendôme, de Yvan Delcourt.

 

                                                                                                      Si vous manquez de temps, lisez donc la nuit...


                      

 

 

2 décembre 2018

Bonheur.

Etre heureux, c'est avoir dépassé l'inquiétude du bonheur.   Maeterlinck.

                                                      On devine l'expérience capable de gommer...


             

27 novembre 2018

Place aux penseurs...

Cette histoire est vraie, puisque je l'ai inventée.   Boris Vian.

                                                                   Peut-être... mais certains inventent tellement de mensonges...

Méfiez-vous du premier mouvement, c'est le bon. Méfiez-vous du premier mouvement, il est toujours généreux.   Talleyrand.

                                                                  Bref, il est toujours bon de se méfier.

On fait l'idiot pour plaire aux idiots ; ensuite, on devient idiot sans s'en apercevoir.   Henri de Montherlant.

                                                                  Certains humoristes feraient bien de méditer ce propos...

Nous sommes ce dont nous nous souvenons.   Philippe Labro.

                                                                  Raison de plus pour fuir un certain Aloïs...

Je ne peux m'empêcher de croire que les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent les uns des autres que dans les moments où ils ne disent rien.   Yvan Audouard.

                                                                 C'est pour moi tellement vrai que j'espère un jour écrire "Au nom de tous les taiseux".


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 novembre 2018

Molière aux éclats.

Molière aux éclats

D'abord quelques mots pour m'excuser de ces trois mois de silence... bien involontaires, puisque liés à des problèmes de santé dont je me serais bien passé...Bref, passons...

J'enchaîne aujourd'hui avec un ouvrage tout à fait hors du commun : 240x150 c'est un vrai grand format, 564 pages, 936 grammes. Vous l'avez compris on n'est pas du tout là devant une bluette sans intérêt mais, bien au contraire, devant une étude très documentée, très structurée, très complète... qui ne laisse dans l'ombre aucun aspect de l'oeuvre théâtrale de Molière.

Une analyse toujours pertinente qui aborde de multiples aspects de ce théâtre directement influencé par la vie de l'auteur, par son époque, sans oublier un certain Louis XIV... et sans jamais perdre de vue ce qui constitue sans doute ici une finalité première : le rire, aux éclats, celui de l'enfance...

Si comme moi vous n'avez pas pour habitude de dévorer un ouvrage d'érudition conçu dans une langue accessible au plus grand nombre, osez Molière aux éclats, non seulement vous ne le regretterez pas mais vous aurez appris mille choses auxquelles vous n'aviez même jamais songé. Je vous le garantis, et je ne prends aucun risque.

L'auteur, enfin, Pascal Debailly, se défend d'être un érudit. Ben voyons... Professeur à l'Université de Paris Diderot-Paris 7, il y enseigne la littérature française des XVIe et XVIIe siècles. Et je ne suis pas loin de penser que son pain quotidien c'est l'érudition, mais simple, offerte à tous, gentille... Pour l'avoir rencontré dans une manifestation bien sympathique, je crois savoir qu'il est ce qu'il paraît, sans rien déguiser.

Rarissime, n'est-il pas ? Convenons-en.


 

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19 août 2018

DARLING


darling

 

Ames sensibles, porteurs d'un pacemaker, innocents qui viennent de naître... oisifs hyperfriqués qui sirotent leur Darjeeling dans de la porcelaine de Sèvres... surtout... surtout... n'ouvrez pas Darling de Jean Teulé. Vous risqueriez fort de ne jamais vous en remettre.

J'ai pratiquement lu, et adoré, la plupart des ouvrages de cet auteur que j'ai découvert - jeune - à la télévision, à l'époque de Jacques Martin... c'est vous dire !!! Mais ce livre-ci m'a proprement étendu pour le compte. Fort heureusement, je lis souvent couché.

Toujours la même verve, la même absence de fioritures dans le propos, le même humour, et cette gentillesse sous-jacente que l'on devine naturelle et permanente... et peu à peu s'installent l'horreur, l'insupportable, l'abject, l'inhumain... en particulier à partir du moment où l'on comprend que ce roman s'appuie, rigoureusement, sur le récit d'une réalité vécue...

Chapeau bas à cette Darling qui a trouvé - je ne sais comment - la force de se relever.


 

19 août 2018

CERTITUDE


J'en sais rien. Mais j'en suis sûr.

                       Des comme celui-ci, vous en connaissez, non ?


 

7 juin 2018

Le livre... l'esprit... la pensée...


Lumière B

 

Le plus puissant des puissants ne pourra jamais faire qu'un crabe marche droit.  Lyndon Baines Johnson.

J'ai toujours pensé qu'un type qui n'en a rien à foutre est condamné à réussir.  Théodore Peyrelepont.

L'optimiste est quelqu'un qui voit une chance derrière chaque calamité.  Winston Churchill.

Ce qui rend les fautes de la vieillesse si tristes, c'est qu'elles sont irréparables.   Talleyrand.

L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant.   René Char.

 

                                                                                La lumière de l'esprit n'est pas qu'une image...


 

26 mars 2018

LA FONTAINE... ORSENNA...


Erik-Orsenna-La-Fontaine-une-école-buissonnière- ALa Fontaine... tout le monde connaît...

Erik Orsenna... beaucoup connaissent...

Ces deux-là boxent donc dans la même catégorie : les grands... les très grands...

Avec notre académicien contemporain on est rarement déçu, pour ne pas dire jamais. Cet écrivain excelle dans des genres fort variés... on l'a même vu chantonner la grammaire. C'est vous dire !

Ici, il raconte à sa manière notre Jean de La Fontaine national, né à Château-Thierry en 1621, aux portes de la Champagne. Coquin, libertin, allergique au travail qui risquerait de l'aliéner. S'il est mondialement célèbre pour ses fables - 243 quand même - ses premiers vrais écrits furent des contes, et tous fort lestes. Des années d'écriture en coquinerie, au milieu de ces dames gentilles de corsage.

Si la formule est belle,ces contes érotiques lui valurent de nombreuses inimitiés qui ne manquèrent pas de le plonger, très vite, dans le dénuement le plus insupportable. Et si Madame de la Sablière ne l'avait hébergé pendant des années, notre fabuliste eût été un SDF célèbre...

Jean Racine, Boileau, Colbert, Mazarin, Louis XIV, Nicolas Fouquet, Vaux-le-Vicomte... on connaît tous ces gens qui ont traversé l'existence de La Fontaine... et pourtant, à lire l'ouvrage d'Erik Orsenna, on a l'impression qu'il nous réapprend, de façon fort agréable, sans jamais nous lasser,  tout ce que nous savions déjà... Une vraie performance.

Bref, n'hésitez pas : buvez goulûment La Fontaine... à la fontaine Orsenna. Vous verrez, on s'y régale.


 

 

26 mars 2018

ARGENT ?... ESPRIT ?...


Ils croient à la monnaie, car ils ne croient à rien.    Christophe Bataille.

                          Bien vu... très bien vu... il suffit de les entendre, par milliers.


 

10 février 2018

Chut !... Ecoutez...

 


 

Pourquoi le bonheur on le reconnaît seulement au bruit qu'il fait en partant ?    Jean-Louis Fournier.

                                                                                             C'est d'ailleurs quelquefois un vrai tintamarre.


 

27 janvier 2018

LE FOU DU ROI


FOU DU ROI

 

Prof de maths en fac, peintre, sculpteur, romancier... n'en jetez plus, Mahi Binébine touche à tout avec un égal bonheur.

L'enfant de Marrakech a grandi et, avec "Le Fou du Roi", il livre un ouvrage qui a le mérite de transporter le lecteur là où il n'a sans doute jamais mis les pieds : l'entourage quotidien et immédiat de l'ex roi du Maroc Hassan II. Le fou du roi, c'est le père de l'auteur, d'extraction fort modeste mais doué, entre autres, d'une mémoire bien au-delà de toutes les normes.

Pendant des décennies, parmi les courtisans dont le monarque absolu aimait s'entourer, il a été chargé de distraire le roi, souvent en lui contant des histoires merveilleuses... Ce père devra aller jusqu'à renier l'un de ses fils, pour ne pas perdre ses avantages... et l'oreille du roi.

Donc une part, non négligeable, de biographie, mais également et peut-être surtout, une description sensible de l'ambiance cruelle qui peut régner dans l'antichambre d'un monarque absolu, et une belle analyse psychologique du comportement humain quand il se frotte à l'argent du pouvoir.

Bref, un ouvrage très original qui sort le lecteur de toutes ses routines...

 

 

MAHI


 

 

 

 

27 janvier 2018

GENTILLESSE.


Je me méfie des gentillesses sucrées, ça fout le diabète.       Jean-Louis Fournier.

                Il a raison.

               Il y a bien des jours où je me dis que la méfiance c'est l'antivirus de la sagesse.


 

 

 

 

2 janvier 2018

Mon TOP 10.


S'il vous arrive d'errer sur ce blog, vous avez sans doute croisé la rubrique "Scotché par un bouquin", dans laquelle, de temps à autre, je m'efforce de présenter un bouquin qui m'a vraiment plu. Je le fais rarement, souvent faute de temps... Et pourtant, dans mes lectures, bien d'autres ouvrages mériteraient d'être cités.

Depuis des décennies, je note dans des listes les titres des bouquins que je lis, et j'ouvre une nouvelle liste chaque premier janvier. C'est ainsi que je sais qu'en 2017 j'ai lu 109 ouvrages - en grande partie la nuit - très éclectiques... donc pour tous les goûts.

L'idée m'est venue de vous proposer, sans aucune idée de classement, les dix livres qui m'auront, en 2017, le plus marqué.

En bien.

A vous de voir...

Le soleil des Scorta.   de Laurent Gaudé.

De l'aborigène au zizi.   de Bruno Dewaele.

C'était bien.   de Jean d'Ormesson.

Je m'appelle Elisabeth.   de Anne Wiazemsky.

La valse des arbres et du ciel.   de Jean-Michel Guenassia.

Le roman de Rabelais.   de Michel Ragon.

L'emprise   de Marc Dugain.

Golem.   de Pierre Assouline.

Ma mère du Nord.   de Jean-Louis Fournier.

Le coeur en dehors.   de Samuel Benchetrit.

 

                                                                           Bonnes lectures.


 

 

 

 

 

 

2 janvier 2018

Esprit, es-tu là ?


Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.

                                                                Lord Thomas Dewar.

                                                                            On devrait s'en souvenir tous les matins...


 

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