Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.

23 juin 2013

BLANC, NOIR, VERT OU DORE...


 

 

                   Blanc, noir, vert ou doré, vraiment la belle affaire !

                    Comme si les couleurs n'inondaient pas la terre,

                    Comme si l'on devait s'appeler tous Robert

                    Et que l'on pût choisir et son père et sa mère !

                    Des bons et des mauvais, taiseux ou bien commères,

                    On en connaît partout, par milliers ou par paires,

                    Et la couleur des yeux ne fait rien à l'affaire.

                    Taisez, taisez-vous donc, apprenez à vous taire,

                    Un jour vous comprendrez ou du moins je l'espère,

                    Qu'un monde coloré peuplera l'univers.

                    Blanc, noir, vert ou doré, vraiment la belle affaire !

 

                                                                                PZ.

 

 


 

Publicité
Publicité
23 juin 2013

REGARDEZ SES MAINS.


La plus belle main du monde, ce n'est pas celle aux ongles de corail.     Tristan Klingsor.

                                                                Regardez donc ses mains.


 

23 juin 2013

MORT D'UN JARDINIER, de Lucien SUEL.


 

JARDINIERCe livre n'est vraiment pas comme les autres. Vraiment pas. Et sans doute n'en avez-vous jamais lu de semblable.

Ce n'est pas un simple bouquin, un de plus... Non. C'est une oeuvre. A lui tout seul.

Le livre d'un jardinier. D'un vrai. Le livre d'un écrivain. D'un vrai.

170 pages. Une dizaine de points en tout et pour tout. Des virgules, des points virgules, ou rien du tout... Donc un rythme de lecture capable d'essouffler le lecteur à son insu. Un JE qui donne l'impression de s'adresser à un TU, mais n'est-ce pas plutôt le même jardinier qui parle et qui se parle, dans une sorte de monologue miroir du narrateur...

Le tout dans un jardin. Et deux parties. Dans la première, le jardinier vit dans son jardin, et ce jardin vit en lui. Dans la seconde, victime d'une crise cardiaque, le jardinier gît dans son jardin. Alors nous entrons dans la mémoire de cet homme, à travers une foule d'images et de souvenirs, à peine séparés par quelques virgules.

Encore un mot : le présent de l'indicatif, d'un bout à l'autre. Comme si ce JE ou ce TU avaient droit à l'éternité. Debout, assis, couché, vivant ou mort, éternellement là. Il n'attend rien. Il est.

Enfin une anecdote. Lucien Suel est nordiste. Donc il m'est arrivé de le croiser, de lui parler, de manger à la même table. Et je me souviens avoir été frappé par le fait qu'il avait refusé de participer à une réunion d'auteurs à laquelle il était convié parce qu'il "avait du travail au jardin, et son abri de jardin à reconstruire entièrement."  Et à chacune de nos rencontres j'ai bien du mal à détacher le regard de ses mains. Elles parlent pour lui.


 

 

20 mai 2013

UNE DICTEE LE DIMANCHE, ça vous tente ???


 

 

Sebourg C

Oui, oui, je sais... le titre prête à rire... et pourtant si vous regardez attentivement cette photo prise un dimanche après-midi, dans la salle polyvalente de SEBOURG, à une portée d'arbalète de Valenciennes quand le vent est favorable, tous ces gens (largement une centaine) sont venus de leur plein gré bosser sur une dictée pas piquée des hannetons, simplement pour le plaisir...

Ca vous en bouche un coin, non ???

Pour le plaisir, la convivialité, la nostalgie aussi, la bonne humeur assurément, la dégustation de crêpes, quelques boissons... et le tour est joué. Ah oui ! Un peu pour l'orthographe aussi, ça peut arriver, et quelques livres ou bons d'achats aux vainqueurs...

Quoi qu'il en soit, c'est à chaque fois un après-midi dans la bonne humeur, même si pendant la dictée, individuellement ou en équipes, tous ces jeunes et ces adultes s'appliquent comme je ne l'aurais jamais cru... dans un silence de cathédrale... Impressionnant ! Surtout qu'à cette heure-là ils pourraient somnoler en regardant Drucker à la télé !

C'est Freddy Szymczak, adjoint à la municipalité de Sebourg, qui m'a dévoyé pour concocter les textes de ces dictées dominicales, et j'essaie d'y semer quelques pièges... mais pas trop ! Les quatre premières éditions, ouvertes à tous, ont eu lieu fin janvier ou tout début février. Le dimanche. 15 heures. Alors, en 2014, on vous y verra ?

Une dernière remarque : c'est GRATIS !!! (Mais non, pas les crêpes ! Seulement l'entrée... faut tout leur dire !!!).

 


 

 

 

20 mai 2013

PARADOXE.

 


Les gens ont quelque chose en commun : ils sont tous différents.    Robert Zend.

                                                                Et ce qui est rare est cher...

 


 

Publicité
Publicité
10 mai 2013

ET TOUS CES PELERINS...


 

 

                    Et tous ces pèlerins sont venus sous la voûte

                    Après avoir douté tout au long de la route,

                    Pour dire au monde entier qu'ils ont vaincu leurs doutes.

                    Ils se sont regroupés dans cette cathédrale

                    Pour chanter et prier, et s'approcher du Graal.

                    Ils sont venus à pied, depuis le monde entier,

                    Ils ont grimpé des monts et suivi des sentiers,

                    Ils ont osé le faire et non pas à moitié.

                    A beaucoup c'est la foi qui a donné des ailes,

                    Tous sont devenus pèlerins de Compostelle.

 

                                     PZ.

 

 


 

10 mai 2013

ALEXANDRINS.


 

Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,

Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.          Alfred de Musset.

                                                             Bien dit.

 


 

8 mai 2013

L'ELEGANCE DU HERISSON, de Muriel Barbery.


 

 

HERISSON 4

Rarement un roman m'aura autant étonné, intéressé, scotché. Je me souviens très bien qu'en 2006 je n'ai eu de cesse de mener la lecture à son terme, pour retrouver mon calme. Moi qui aime lire les gens plutôt que l'action ou l'aventure j'avais trouvé là de quoi me délecter à toutes les pages.

Ce bouquin m'a permis, pendant quelques heures, d'approcher des gens vraiment pas ordinaires.

Renée, 54 ans, petite, laide, grassouillette, concierge d'un immeuble bourgeois, au 07 rue de Grenelle à Paris. Bien qu'elle ait acquis une immense culture générale en fréquentant les bibliothèques, et qu'elle soit passionnée de littérature russe et de cinéma japonais, elle a choisi de vivre cachée sous les dehors de la concierge niaise, inculte, fruste et secrète. Paloma, 12 ans, surdouée, brillante et révoltée, refuse le monde des adultes qu'elle considère comme un bocal à poissons plein d'inepties et de faux semblants. Au point qu'elle a décidé que, le jour de ses 13 ans, elle se suicidera.

Emménage alors Kakuro Ozu, un Japonais féru de culture qui va donner, à sa manière, un grand coup de pied dans la fourmilière...

Bref, des personnages surprenants, déroutants,  drôles, profonds, sensibles, philosophes... pour un roman singulièrement intelligent, drôle, cultivé, plaisant.

Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a plu : par le simple bouche à oreille - seul critère véritablement incontestable - 30 réimpressions rien qu'en 2006, traduit en 34 langues... des millions de lecteurs de toutes les couleurs ont apprécié. Alors forcément, comme toujours, de grands esprits critiques ont trouvé que ce roman ne méritait pas cet engouement...

Comme s'ils pouvaient nous empêcher d'aimer ! Mona Lisa en sourit encore...

 


 

7 mai 2013

1er MAI A CHIERRY.


 

 

SDF CHIERRY

 

Encore quelques exemples et ce site sera bientôt constellé d'articles vantant les mérites des salons du livre organisés dans de petits villages, par des équipes de bénévoles aussi dynamiques que compétentes.

Après Loivre voilà quelques semaines, le mercredi 1er mai c'était au tour de la commune de Chierry, collée à Château-Thierry au sud de l'Aisne, d'accueillir toute une bande d'auteurs dans sa magnifique salle des fêtes nichée sous les frondaisons du Parc Bellevue. La photo en témoigne : un cadre exceptionnel, tout comme l'accueil réservé à tous les participants.

On ne le répètera jamais assez, alors je le répète, nous devons beaucoup à ces gens qui ne ménagent vraiment pas leur peine et leur temps, pour mettre ces manifestations sur pied et, le jour venu, pour être d'une disponibilité et d'une gentillesse qu'on aimerait trouver partout.

Bravo à toute l'équipe de Chierry, exemplaire sur tous les plans, et que de nombreux auteurs auront à coeur de retrouver dans deux ans.

Mille mercis à tous.


 

7 mai 2013

LUCIDITE.


C'est une grande richesse que de se contenter de ce qu'on a.

                                                          Sagesse.  

 


 

                                                   

24 avril 2013

JE SUIS CELUI QUI MARCHE...


 

 

                    Je suis celui qui marche ici et dans sa tête,

                    Celui qui s'est enfui pour une longue quête

                    Pour qu'enfin un beau jour cette douleur s'arrête.

                    Car depuis son départ je suis moins qu'une bête

                    Qu'on aurait sacrifiée sur l'autel de la fête,

                    Et j'entends jour et nuit ce marteau dans ma tête.

                    J'attends de ce chemin qu'une étoile me prête

                    Rien qu'une once de vie, une lueur, j'achète.

                    Je suis celui qui marche ici et dans sa tête.

 

                                                                                    PZ.

 

 


 

24 avril 2013

C'EST TOUJOURS BIEN TROP TARD...


 

 

                    C'est toujours bien trop tard qu'on mesure l'absence,

                    Et alors tout le jour c'est à lui que l'on pense,

                    Quand nos coeurs ravagés battent mal l'impatience.

                    De lui qui a osé un monde de confiance,

                    On a appris souvent à prendre la conscience

                    Du bien et du moins bien, et de leur importance.

                    Il a su se garder de toutes les méfiances,

                    Il a su résister à toutes les violences,

                    Il a gagné chez nous toutes les indulgences.

                    Maintenant qu'il est loin sur cette terre immense,

                    Le vide et le chagrin sont entrés dans la danse

                    Mais c'est toujours trop tard qu'on mesure l'absence.

 

                                                                                                      PZ.

 

 


 

                     

24 avril 2013

DIX RAISONS DE LE SUIVRE.

 


ce Jean de Mady est parti à pied, depuis l'Avesnois.


-

- l'aller retour lui a coûté six millions de pas.

- sur le Camino Francès, le Chemin français, on peut vraiment le suivre, d'un lieu à un autre.

- tous ces lieux sont rigoureusement authentiques, au détail près.

- au-delà des lieux, c'est d'abord le roman des rencontres, des gens.

- ces gens qui peuplent l'histoire sont très souvent hors du commun.

- ces tranches de vies que l'on découvre deviennent parfois leçons de vie.

- de nombreuses pages sont émouvantes, pour des raisons parfois tout à fait inattendues.

- Compostelle ou pas, ce pèlerin est avant tout laïc.

- l'Homme sort grandi de cette aventure, pour le bénéfice de tous.


 

24 avril 2013

NAISSANCE.


 

 

Scan10086

A peine prématuré, je ne l'ai pas encore vu, mais on m'a dit qu'il était né aujourd'hui avec un jour d'avance, dans la salle de travail d'un imprimeur roubaisien. On m'a dit que c'était un beau bébé, de 310 pages. Acceptons-en l'augure, je le verrai demain.

Quand votre tour viendra, je l'espère, avec ce roman vous ferez une vraie rencontre, celle d'un Jean de Mady que vous n'oublierez plus. Plus jamais. Simplement parce qu'il va s'installer, définitivement, dans un coin de votre mémoire.

Alors juste quelques lignes, quelques pistes, pour avoir envie de suivre avec profit les six millions de pas de Jean de Mady :

 

Anéanti par la disparition de son Héloïse,

Jean de Mady s'est jeté sur le chemin des étoiles, jusqu'à Compostelle...

Six millions de pas, pour tenter de redonner un sens à sa vie.

 

Accompagnez-le dans son cheminement. Pas à pas, vous serez ce pèlerin laïc qui va se nourrir de rencontres plus extraordinaires les unes que les autres. Ecoutez-le, il vous parle :

Des jeunes, des vieux,, des quatre coins du monde. Un chef indien sorti de son Amérique. Saint-Jacques sous son porche. Deux parents qui ont perdu leur fille vivante. Cette vierge noire sur un tas de sacs. Un jeune nanti qui veut changer sa vie. Deux ravis au coeur d'or. Roland de Roncevaux sans sa légende. Des cathédrales. Des étoiles filantes. Des chants, des chants, Ultreïa... et ce gamin qui n'a qu'une main... et Fred... et Ludo... et Zoé... et Léonie... et tous les autres...

 

 

 

 


 

 

12 avril 2013

QUELLE EPOQUE !

 

VILLON

 

Jean Teulé sait raconter, à sa manière très accrocheuse,  des gens et des moments de l'Histoire. Il n'en est pas à sa première tentative et pratiquement tous ses romans historiques connaissent le succès. J'en ai lu plusieurs, et c'est sur celui-ci que je m'arrête un instant : le roman d'un homme, certes, mais aussi d'une époque, le Moyen Age. Un Moyen Age à faire frémir, comme jamais... Ames sensibles, attention...

Parce qu'il est ainsi ce roman : impossible à oublier.

Peut-être serait-il né le jour de la mort de Jeanne d'Arc, ce François de Montcorbier, ou François des Loges, qui prit le nom de son tuteur-professeur Guillaume de Villon. Dans une France ravagée par la Guerre de Cent Ans, il a mené une existence qu'aujourd'hui on peine à imaginer. Jugez plutôt.

Il est le fils d'un pendu et d'une suppliciée, il a appris le latin et le grec en Sorbonne, en 1452 il est licencié et maître arts, il fréquente la basoche, les prostituées, la Compagnie des Coquillards, redoutables assassins... Il trucide un prêtre, il est torturé, échappe à la potence grâce à l'intervention de Charles d'Orléans et de Louis XI. Condamné à être pendu et étranglé, il sera marqué au fer rouge sur le front et banni de Paris pour dix ans.

Alors on perdra définitivement sa trace, un beau matin, sur la route d'Orléans...

Et curieusement on ne retient de lui que le poète, chantre des âmes damnées, précurseur des "poètes maudits"... Maudit Moyen Age ! On a aussi retenu sa "Ballade des pendus", qu'il a plusieurs fois failli être, et son dernier vers : "Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre." Il avait vraiment de quoi faire, le Dieu en question...

Un dernier exemple dans l'insupportable ? La scène du viol d'Isabelle, sa bien-aimée, que Villon a donnée en pâture aux Coquillards, pour pouvoir entrer dans la Guilde des Ecorcheurs !!! A la suite de quoi, Isabelle a été murée vivante au coeur du Cimetière des Innocents... Quelle époque !!!

Au fil de la lecture, on en vient à espérer que Teulé a malmené la vérité historique... mais on n'est sûr de rien...


 

 

 

Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.
  • Les livres de l'auteur Pierre Zylawski. Des rencontres possibles. Salons, librairies, dédicaces... Tout un monde : éditeurs, auteurs, lecteurs passionnés... La presse, des radios FM s'en mêlent. Coups de coeur. Coups de gueule. La parole aux lecteurs.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.
Visiteurs
Depuis la création 15 891
Pages
Publicité