Dans mon esprit, ma GALERIE DU TEMPS QUI PASSE, un peu comme un clin d'oeil au Louvre-Lens, c'est d'abord et entre autres la chronologie de mes écrits, de mes réflexions, de mes actions un peu partout dans la région, et ailleurs. Mais déjà le respect de cette chronologie est mis à mal, puisque mes PREMIERS PAS EN ECRITURE sont bien antérieurs au 29 mai 2009 dont j'ai parlé.
En réalité, j'ai commencé par écrire des NOUVELLES. Attiré par ce genre particulier : court, concis, très écrit, chaque mot pesé, choisi, à sa place, un fil conducteur accrocheur et, finalement, une chute étonnante, inattendue ou, au moins, qui donne à réfléchir. Bref, un bel exercice de réflexion de mise en forme et de style qui m'a séduit d'autant plus facilement que j'ai découvert à l'époque qu'il existait une infinité de CONCOURS DE NOUVELLES organisés dans toute la francophonie.
Je m'y suis mis, et très précisément le 01er juin 2001 j'ai expédié ma première nouvelle, qui s'intitulait EUPHORIQUES, au concours organisé par la ville de Feignies, à 05km de chez moi. Un texte complètement déjanté dont l'action se situait à Paris, en partie à Matignon, et dans un labo secret pas très éloigné. Je n'ai rien gagné, mais j'ai officiellement participé.
Très vite, j'y ai pris goût. Tulle, Le Mans, Mably, Montélimar, Dieppe, Castres, Bourges, Arcueil, Nanterre, Varaville, Chantilly, Paray-le-Monial, Châlons-sur-Saône... la RTBF... etc... etc... Et ainsi, jusqu'au 31 août 2005 (ma chronologie s'accroche vraiment à des dates) j'ai écrit 41 nouvelles avec lesquelles j'ai participé à davantage de concours nationaux. Avec des fortunes diverses, mais des résultats qui, régulièrement, m'ont encouragé à continuer dans cette voie. Souvent classé dans ce qu'on appelle les finalistes, plusieurs fois même dans le dernier carré, je me suis dit que je ne faisais pas plus mal que d'autres.
En octobre 2002, avec GUEUZE LAMBIC SCHIEDAM, je gagne le concours de Feignies. En octobre 2003, avec PIPO, celui organisé à Milly-la-Forêt, pour les 40 ans de la mort de Jean Cocteau, enterré à Milly. Formidable organisation, formidable moment : 500 personnes dans la salle des fêtes, des sommités, un ambassadeur, 297 participants issus de 09 pays francophones... et c'est PIPO qui gagne !
Peu à peu je me suis lassé des concours mais j'ai continué à écrire des nouvelles, et à les entasser dans un tiroir. Alors autour de moi on a commencé à me rabâcher sur tous les tons que ces textes méritaient mieux qu'un tiroir.
Finalement, au printemps 2008, je me suis décidé à contacter Patrice THIOLOY, directeur de la station de radio CANAL FM qui diffuse ses programmes dans le sud du Nord, une partie de l'Aisne et de la Wallonie belge.
De ce contact est née l'aventure de AINSI SONT-ILS, qui dure encore sur les ondes de Canal FM.