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Avec Pierre Zylawski, des livres, des lectures, des gens... Bienvenue.
16 mars 2013

POURQUOI CE SITE ?


Après 38 articles, convenez-en, il serait temps que j'explique en deux mots le pourquoi et le comment de ce blog.

Le comment est archi simple : le 06 mars je n'y connaissais absolument rien et, depuis, je galère et je me débrouille comme je peux. Tout seul.

Le pourquoi demande quelques explications : dans le milieu de l'écriture et de l'édition, plus on publie de publicité, sous toutes les formes, plus les pros sont contents. Alors depuis trois ans on ne cesse de me demander ce que j'attends pour répandre, sur la toile, un maximum d'infos concernant mes bouquins. Je ne l'ai pourtant pas fait.

En fait, moi qui ne suis pas un fanatique de l'informatique, je viens de changer d'avis, et je m'y suis mis. Pourquoi ?

Simplement parce que, dans les multiples rencontres auxquelles je participe avec des centaines de lecteurs éventuels, plus de la moitié des questions qui me sont posées concernent le milieu de l'édition, de l'écriture, le comment ça se passe, le comment ça m'est arrivé, les gens ou les structures que j'ai contactés, la difficulté d'écrire, d'être publié, ce que j'y gagne, mes motivations... Bref, vous voyez le genre, à peu près tout, sauf ce qui figure sur la 4eme de couverture de mes bouquins qu'ils sont tous capables de lire tout seuls. Et à des centaines d'entre eux, quand ils me l'ont demandé, j'ai répondu que non, je n'avais pas de site...

Désormais ma réponse sera différente, d'autant que j'ai écrit ces articles en pensant surtout à tous ces lecteurs.

En avril, de parlerai du roman qui devrait paraître au Riffle, vers le 25. Et comme tout le monde, je parlerai de quelques bouquins que j'ai aimés. Mais uniquement ceux qui m'ont scotché, comme on dit aujourd'hui.

En attendant, demain, Marika et moi on se tire au soleil. A plus tard.


 

 

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16 mars 2013

EDITION DU BOUT DE LA RUE.


                                   "Je ne suis pas d'accord avec un mot de ce que vous dites,

                         mais je me battrai jusqu'à la mort pour votre droit de le dire."    Voltaire.

                                                                        

                                                                                                                                                      

                                                                            

jcorno

                                          faurand

    Francine  AURAND.  Editrice.                                   

 

    Joël   CORNO. Directeur des publications.                        

 

 

Nous privilégions toujours la QUALITE des textes à la renommée déjà faite de leurs auteurs et ne cherchons à ne nous positionner que sur le marché des AMOUREUX DE LA LITTERATURE.

C'est pourquoi notre société qui propose actuellement 120 titres, est organisée autour de plusieurs COLLECTIONS qui permettent la rencontre de TOUS LES STYLES et de tous les goûts : roman, essai, poésie, nouvelle, satire/humour, jeunesse, polar/thriller, témoignage, science/technique.

Envisageant l'édition comme une politique de PARTAGE, nous insistons sur la coopération entre auteurs et notre équipe de créateurs.

                            Je me dois d'ajouter que, à chaque fois que je retrouve

                            Francine Aurand et Joël Corno dans un salon du livre,

                            on passe toujours une excellente journée, parce qu'ils sont sympas.


En vrac, quelques-uns des 120 bouquins déjà édités :

brutes_de_pom cite_secrete

CHATEAUX DE SABLE

 

lama_vert

 

couv_delirium

 

momie_cathedrale

 

 

 

 

 


 

 

 

 

15 mars 2013

LES EDITIONS DU RIFFLE.


Le projet RIFFLE a vu le jour voilà sept ans, à l'initiative de RICHARD ALBISSER, fondateur et, depuis, gérant de la structure.

Depuis quelques semaines, cette maison d'édition nordiste s'est installée à ROUBAIX :

La Condition Publique   14, place Faidherbe   59100  ROUBAIX.

Les ouvrages publiés par Le Riffle sont l'oeuvre d'auteurs nordistes, et ils sont distribués essentiellement en Nord Pas-de-Calais. Il s'agit donc bien d'une maison ancrée dans le Nord.

Sans prétendre tous les citer, voici quelques-uns des AUTEURS du Riffle : Richard Albisser, Michel Guillon, Jean-Claude Dorchies, Bruno Descamps, Jeanine Lionet-Bonis, Dirck Degraeve, Philippe Tabary, Gilles Warembourg, André Soleau, Elisabeth Saint-Michel, Patrice Dauthie, Maryse Cherruel, Michaël Moslonka, Olivier Hennion, Eric Lefebvre, Jean-Paul Fosset, Pierre Zylawski...

La production de cette maison se rapartit sur trois collections :

RIFFLE-NORD. Regroupe des ouvrages de littérature contemporaine qui concernent LA REGION.

 

130_____Visuel-Le Carnaval_147

                                  

130_____couv_quatrealasuite_web_174

                          

130_____couv_motsdepasse_web_175

    130_____couv

  
  

 

RIFFLE-BLANC. Regroupe des RECITS,  des ROMANS, des NOUVELLES.

 

130_____1ere de couverture dames de coeur_170

                      

130_____La-Fileuse_132

130_____motsdenosreves_petite_178

  

AVATARS

dEUX MOIS

  DEDP

 

 

                                  

RIFFLE-NOIR. La tradition du ROMAN POLICIER. Héros récurrents.  SUSPENSE.

                 On est là au coeur de la production du RIFFLE.

 

130_____Apophis_petit_177

                                            

130_____Visuel Marais noir_160

                 

130_____visuel pour en attendant les vers_166

130_____visuel pour C21H22-M2_165

 

130_____faute-de-verite_petite_180

 

130_____visuel Requiem pour un toubib_161

 

130_____Visuel-a minuit19mm_101


                                     

                               

                        

                      

La réputation du Riffle, acquise au fil des années, tient en un seul mot : la QUALITE. Qualité des TEXTES, qualité de la LANGUE, qualité de la REALISATION DES LIVRES. Toutes au bénéfice des LECTEURS.

 


 

 

 

 

15 mars 2013

DES FRANCK THILLIEZ, ON EN MANQUE.

                                                                                                                                                          


                                                                                                                                                                   PHOTO

 Franck est une vedette. Tout le monde le sait et personne n'en doute. Personne.

Il suffit de voir le nombre de lecteurs qui se pressent dans la queue, devant sa table, pour être convaincu de la renommée qui est la sienne. Une douzaine d'ouvrages, noirs, très noirs, parfois à la limite de l'insupportable, mais ô combien documentés, malins, terriblement malins. Les polars d'un scientifique qui ne rate jamais l'occasion de développer un aspect d'une science liée à l'homme.

Des centaines de milliers de livres vendus, en cours de traduction en neuf langues... nous sommes bien là en présence de l'un des maîtres du thriller, et les producteurs américains ne s'y sont pas trompés qui débarquent régulièrement chez lui, dans le Pas-de-Calais, pour lui acheter très cher les droits audio-visuels. Et c'est juste.

Franck est bien une vedette. Et ce n'est que justice.

Mais à nous, simples auteurs, simples lecteurs, les vedettes ne nous manquent pas. Pas du tout. En revanche, cet homme-là est trop rare. Beaucoup trop rare dans ce milieu, et dans tous les autres d'ailleurs. Une gentillesse comme on n'en fait plus, une douceur qui étonne dès les cinq premières secondes, une attention permanente portée aux autres, une modestie non feinte, un abord fort sympathique, l'humour gentil jamais très loin... n'en jetez plus, vous l'avez compris, ce Franck-là est un ange égaré dans un monde de brutes... à des années lumière de ce qu'il est capable d'écrire.

Comment est-ce possible ? Je n'en sais rien, mais je l'ai tant de fois constaté ! Vous savez, une vedette de son calibre qui m'aperçoit de loin, à l'autre bout de la salle, et qui se déplace dès qu'il peut, pour venir me saluer et m'encourager pour la journée, vous aurez bien du mal à m'en montrer une autre. Bien du mal. Et depuis que je le connais un peu, je trouve ses bouquins encore meilleurs.

Cet homme-là est rare. Rarissime. Mais il existe.


 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                       

 

        

 

                                             

 

                                                                               

14 mars 2013

www.detectivarium.fr chez Edition du Bout de la Rue.


Photo detectivarium loos COMP 30                      Francine AURAND, éditrice, et moi, devant l'ensemble de la collection DETECTIVARIUM.                              

Le site de la collection Detectivarium est remarquablement conçu, et très complet. On y trouve vraiment tous les renseignements nécessaires :

  • les 18 volumes publiés à ce jour. Donc 18 enquêtes.
  • l'historique très particulière de l'agence Detectivarium.
  • les prochaines parutions.
  • les auteurs.
  • des jeux, un bonus.
  • autour des livres.

Dans "Autour des livres", pour chacun des 18 titres, chaque auteur a rédigé 04 rubriques documentaires, en rapport avec la région et l'enquête. Ainsi, pour la région Nord, j'ai écrit à propos de : l'Avesnois, la bière, les baraques à frites, la Forêt de Mormal. C'est donc aussi un moyen d'apprendre, tout en se distrayant.

C'est Mariève DAUMAL qui conçoit et illustre toutes les premières de couverture. Et elles sont belles !

En cliquant sur une couverture, puis sur "Lire un extrait", on peut lire, plein écran, les deux premiers chapitres de chaque bouquin. C'est quand même une aide appréciable pour choisir.

L'éventail des régions concernées ici ne cesse de s'élargir. Guillaume enquête, par exemple, dans le Nord, le Haut-Doubs, la Dordogne, les Charentes, l'Aude, la Bretagne, la Champagne, le Bordelais... C'est une sorte de tour de France.

Enfin, saviez-vous que les dix premiers volumes ont été traduits en ukrainien et distribués dans les écoles ukrainiennes ? Les autres suivront bientôt. Marrant non ?

                                                                                                        N'hésitez pas : vous êtes vraiment

                                                                                                       devant une collection de grande qualité.

On peut commander directement sur le site,

ou en cliquant, en haut, sur "contacter l'auteur".


 

 

                                 

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14 mars 2013

AU SECOURS DES CH'TIS. chez Edition du Bout de la Rue.


au secours des ch'tis -

110 pages, pour raconter une enquête du détective privé Guillaume Delange, jeune et marié à Lorette, dont il a eu Kevin, un fils de quelques mois. Cet enquêteur est aidé d'un adjoint vraiment peu banal : Mikajoh est un ange ! Donc doué de pouvoirs d'ange, il peut par exemple investir le corps d'animaux qui peuvent aider à mener l'enquête à bien. Donc une alternance de réalisme et de fantastique, avec quand même environ 90% de réalisme.

Dans Au secours des Ch'tis, Guillaume et Mikajoh volent au secours des Ch'tis, confrontés à un problème majeur : les frites des baraques à frites sont immangeables ! Pour des nordistes, vous vous rendez compte de l'ampleur de la catastrophe ?

Le détective et sa petite famille investissent donc l'Avesnois, entre Maubeuge, Valenciennes, la Forêt de Mormal... une enquête étonnante, menée dans des endroits que nous fréquentons régulièrement.

A partir de quel âge ? Disons, 11 ou 12 ans, jusque... 112 ans... Je connais des adultes qui s'en régalent et ne s'en cachent pas.


 

14 mars 2013

QUAND ON AIME... ON AIME...


  • En ces périodes d'austérité et de grande rigueur, "Ici la terre" est une véritable bouffée d'oxygène. J'ai A-DO-RE. Cette histoire m'a, à la fois enthousiasmée, enchantée, émue, replongée dans certains de mes plus beaux souvenirs d'enfance avec mon grand-père, qui était cuisinier et jardinier. Ce livre a accompagné mes soirées pendant une semaine et Paulo, Freddy, Désiré et Benjamin en sont presque devenus des interlocuteurs avec qui on partage une passion. Arthuro était un peu le "mystère", on a tous voulu un jour ou l'autre identifier un mystère, et Elsa, elle, nous ramène à la dure réalité, à l'insupportable, à ce que l'on ne veut jamais connaître. J'espère que l'on pourra échanger nos avis sur ce livre. A bientôt.   Christine V.
  • La semaine dernière, j'ai lu votre livre "Ici la terre". Magnifique, émouvant, tendre et fort sur la transmission, le partage, l'amitié. On a envie de rencontrer les "tiots pères", pleins de sagesse et philosophes. Quand on se plonge dans ce livre, on oublie les horreurs du monde dont les médias nous abreuvent. Je le conseille, si on veut un tantinet se réconcilier avec l'humanité et son environnement.   Elisabeth T.
  • J'ai passé un excellent moment en compagnie de ces papys sympathiques. Une belle histoire, vraiment... et une fin magnifique. Merci pour tous ces conseils pratiques de jardinage intelligemment distillés dans les dialogues. Un roman à mettre entre toutes les mains et qui, j'espère, aura le succès qu'il mérite. Cordialement.   Caroline G.
  • J'ai achevé votre ouvrage "Ici la terre" il y a deux jours, et je l'ai trouvé à la fois poignant, très fort, sensible, vrai, simple et rafraîchissant. La triplette des "tiots pères" m'a réjoui. Quant à la forme, on ressent toujours la patte de l'ex prof, maîtrise parfaite de la syntaxe et de l'orthographe : un plaisir quand on peut comparer à certains plumitifs ou pisse-copies à l'écriture déstructurée... A se revoir, au hasard de nos pérégrinations mutuelles.  Jean-Michel I.
  • Ce n'était pas gagné d'avance, car ce n'est pas le genre de livre qui me courtise habituellement, et finalement j'ai été conquise. Je n'avais pas envie de quitter ce village et ses "tiots pères", on se sent un peu orpheline sans leurs histoires. C'est peut-être la plus grande réussite de ce livre. Le personnage qui m'a le plus touchée est l'intrigant Arthuro, tout en finesse et en suggestions, plein de messages sous-jacents, d'humilité et de reconnaissance. J'ai appris également beaucoup, sur les arbres, les croyances, les légendes... J'avais l'impression de me retrouver petite, accompagnant mon grand-père dans le jardin familial. Il aurait adoré votre livre. Ce serait un euphémisme indécent de ma part de vous dire qu'on ne peut qu'apprécier votre style, et que c'est une joie de vous lire. Au plaisir de vous relire, faites-nous toujours rêver...    Valérie F.
  • C'est avec beaucoup de regrets et de nostalgie que je viens de refermer "Ici la terre", comme à chaque fois qu'un livre m'emporte dans un monde d'où je n'ai pas envie de sortir. Un livre magnifique qui donne envie de faire un bond en arrière vers un monde de choses simples, vraies, saines... Ce livre m'a donné l'envie, alors que je n'ai vraiment pas la main verte, de faire un jardin, de cultiver, d'être attentive aux arbres... de ralentir ce rythme effréné de la vie qu'on mène aujourd'hui, et de me poser pour profiter de toutes ces joies que la nature peut nous offrir.   Sylvie L.

 

14 mars 2013

VACHARDE, CELLE-CI.


On a toujours connu deux sortes de bêtes : les bêtes et... les animaux.

                                                                            N'est-il pas ?     

 


        

14 mars 2013

ALORS L'HOMME TOUT NU...


 

 

                    Alors l'homme tout nu s'est penché sur la terre,

                    Il a gratté le sol, il a appris à faire

                    Ce que ne savaient pas son père et son grand-père.

                    Alors l'homme tout nu a enfoui la graine,

                    Il a veillé dessus et il a pris la peine

                    D'attendre jour et nuit que le miracle vienne.

                    Alors l'homme tout nu a regardé les cieux,

                    Il a vu, tout là-haut, dans le bleu de ses yeux

                    Que la terre ravie ferait de lui un dieu.

 

                                                                    PZ.

 

 


 

                   

14 mars 2013

ET CES FOUS D'UN AUTRE AGE...


 

 

                    Et ces fous d'un autre âge ont planté leur forêt,

                    Tous les jours à la main ils ont ouvert les prés

                    Et ont planté, planté, sur la terre sacrée,

                    Des pins, des sycomores, des ginkgos et des chênes,

                    Aucun, aucun d'entre eux n'a ménagé sa peine

                    Et tous en ont rêvé : la  forêt serait reine.

                    Plantez, plantez comme eux les forêts de demain,

                    Vous savez ce qu'il faut, il suffit de deux mains,

                    Et le monde avec vous aura des lendemains.

                    Devenez donc ces fous qui plantent leur forêt

                    Même si l'on vous dit que vous êtes tarés.

 

                                                                             PZ.

 

 


 

14 mars 2013

VOUS, CHENES...


 


                                       Vous, chênes, héritiers

                                       du silence des bois,

                                        Entendez les soupirs

                                        de ma dernière voix.

 

                                                            PZ.

 

 


 

14 mars 2013

LA VOIX DU NORD du 11/08/2012. Extraits. par EMILIE LAURETTE.

 


images LVND C         Un  roman  naturel

                                   plein de charme et de saveur     

 

Le synopsis de la 4eme de couverture annonce "un hymne à la terre, notre mère à tous, sans laquelle nous ne sommes rien". Les héros, au travers de quatre générations, incarnent cette terre, avec un "t" minuscule : des hommes, des amis, des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres, et des enfants pour pérenniser l'ensemble", confie Pierre Zylawski, l'auteur de "Ici la terre". Et il ajoute : "Cette vision humaniste de l'existence élève la terre au rang de personne."

L'intrigue débute par une discussion entre "Les tiots pères", trois jardiniers actifs, malicieux et partageurs. Moyenne d'âge 86 ans. Peu de cheveux et encore moins de dents. La fine équipe, connue de l'ensemble des habitants de Sainte-Cécile-aux-Bois en pince pour Dame Nature., lui offrant toutes ses forces et incarnant la "voix de la terre". Le trio magique, toujours partant pour la blague, contant des souvenirs doux et emplis de couleurs, n'en est pas aux 35h. Les parcelles sont démesurées et, entre l'incroyable parc de tomates, les rangées de fleurs et le verger, il y a de quoi faire, dès le lever du jour.

Ce roman séduira ceux qui ont foi en un partage de la planète, entre nature et culture. L'ode à la franche camaraderie ainsi que le décor d'un bonheur évident en font un paysage digne des plus beaux tableaux.


 

 

 

                                                 

13 mars 2013

AU FOND DES PETITS PAYS.


A propos des salons, fêtes, festivals du livre, dont le journaliste parlait dans l'article précédent, on peut adopter au moins deux attitudes carrément opposées.

Ainsi, des auteurs s'évertuent, seuls ou par l'intermédiaire de leur éditeur, à se faire inviter dans les manifestations les plus réputées du pays : le salon du livre de Paris, bien sûr, celui de Brive, de Bordeaux, de Cognac pour le polar... sans oublier Bruxelles ou Francfort... Bref, les endroits où, pratiquement, il faut être allé, pour commencer à compter dans le monde de l'écriture.

En 2010, invité par mon éditeur du Sud-Ouest, j'ai participé pendant trois jours pleins, à Bordeaux. Plusieurs milliers de personnes ont défilé, en rangs serrés, en permanence dans au moins une centaine de décibels ! Et donc une difficulté permanente à se faire entendre, à écouter les gens... une vraie galère. J'en suis sorti le dimanche soir la tête complètement explosée, et avec la certitude que j'avais fini de fréquenter ces grands messes du m'as-tu vu.

Depuis, huit fois sur dix je fréquente des salons organisés au fond de petits pays dont, parfois, je n'ai même jamais entendu le nom. Sans rire. Et je pense que c'est bien. Bien sûr aucun ne m'apportera la notoriété d'une présence sur la même photo que Maxime Chattam ou Musso... bien sûr... mais au moins j'y rencontre vraiment des lecteurs, de vrais lecteurs, des gens. Parce que, croyez-le bien, dans les allées de ces petits salons, au plus profond des campagnes, on s'aperçoit tout à coup qu'on a en face de soi un lecteur qui achète et lit près de 150 bouquins par an, et depuis des années. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils savent en parler. Un jour, je dirai peut-être deux mots d'un certain Jean-Jacques... ou d'autres...

Les grandes agglomérations ont bien assez de points de vente auxquels les habitants ont facilement accès. A l'opposé, dans les zones rurales ou peu peuplées, peu ou pas de librairies, de bibliothèques ou de médiathèques, parfois un Bibliobus pour tout un secteur... C'est là qu'à mon avis il faut porter le livre, l'envie de lire, la possibilité des échanges, la présence physique des auteurs. Et combien de fois ai-je été étonné de la qualité de ces manifestations, quelquefois à n'y pas croire...

30 septembre 2012, 8h30, 20 km au sud de Soissons, en rase campagne une barrière coupe la route. A côté, un gars à VTT m'attend, moi ou un autre... Je suis son VTT et il m'emmène ainsi à l'emplacement qui m'est réservé  sous une tente individuelle, pour la journée. J'arrive en fait à la 20eme Fête du Livre de Merlieux-Fouquerolles. 250 habitants à tout casser. Dans la journée, 5000 visiteurs ont arpenté toutes les rues du village... Ces organisateurs-là, des gens du village,  font plus pour la lecture que bien des discours ministériels.

Alors dans cet esprit, je me déplace à Fismes et à Loivre, près de Reims, à la Nuit des Livres d'Esquelbecq, tout au bout des Flandres, à Bois-l'Evêque, à Auxi-le-Château, à Lumbres, à Blangerval-Blangermont (vous savez où c'est ?), à Morbecque, à Chierry, et pourquoi pas à Mareuil-sur-Aÿ... Il est vrai que je participe au show de Bondues, mais aussi à Mareuil-sur-Aÿ.

Tout au long de la journée, je discute - je discute vraiment - avec au moins 150 lecteurs, dans une ambiance toujours fort sympathique. Ces lecteurs-là sont venus pour quelques bouquins, bien sûr, et ils aiment les choisir, mais tous, dans leur attitude, montrent à leur manière qu'ils sont contents que des auteurs, souvent inconnus, soient venus leur parler, chez eux, au pied de leur maison. Alors j'y retourne.


 

 

12 mars 2013

LA VOIX DU NORD du 16 mars 2012. Extraits. par FLORENT MOREAU.

ILT TOP 2 COMP 25


 

 

Ecrivain, an III. La première fois que nous avons rencontré cet ancien professeur du Collège Lavoisier, c'était en février 2010, pour saluer son premier roman. Deux ans, un roman et un recueil de nouvelles plus tard, le Maubeugeois n'a pas changé : un flegme apparent, renforcé par des yeux très clairs et démenti par les contorsions de son corps. Pas changé ? Si. Il a fait une découverte : les salons du livre qu'il consomme sans modération. "Comme des tas d'auteurs, j'y passe 25 à 30 weeks-ends par an, parce qu'il y a de quoi faire. Dans le Nord Pas-de-Calais, environ 80 sont répertoriés. Le plus important c'est celui de Bondues, le plus gros au nord de la Seine. Enorme. C'est fou !"

A l'origine de ce passe-temps, un constat triste pour un écrivain qui publie après un an de labeur : "En librairie, un bouquin vit au maximum trois mois, observe-t-il. C'est un des trucs qui m'a fait le plus sursauter, au début. Je pensais que c'était plus long." Aussi les salons permettent-ils de "prolonger la durée de vie d'un livre, parce que, mine de rien, c'est quand même un boulot d'écrire. Ca ne se fait pas tout seul, c'est un travail et de longue haleine."

On n'entre pas dans un salon comme dans un saloon. Souvent, il faut soumettre au préalable un ouvrage au comité organisateur. Sans oublier les salons qui ont leurs auteurs attitrés... sans recommandation, aucune chance...

Dans ces salons, comme tous ses condisciples, Pierre Zylawski a sa petite table et ses bouquins dessus. "Si les visiteurs ne s'arrêtent pas, je ne les course pas, rigole-t-il. Pas de croche-pied non plus. La plupart des gens lisent la 4eme de couverture, ensuite on engage la conversation. L'auteur devient vendeur. En deux minutes, il faut présenter les points forts de ses bouquins. Mais parfois aussi on discute et on plaisante pendant une demi-heure." Et pour lui, ça n'a pas l'air d'être une corvée : "J'aime bien rencontrer des gens, des gens qui lisent. Parce que les gens qui sont là lisent tous, plus ou moins régulièrement, plus ou moins vite, mais ils lisent. Et beaucoup de genres différents."

Pierre Zylawski est régulièrement bombardé de questions, et lui aussi en pose : les goûts, les habitudes, la fréquence de lecture... D'où il ressort que le polar est très populaire. "Ah, ça, le roman policier pur a un lectorat tout à fait conséquent. Les gens veulent du sang, du sang partout, sur les murs ! Souvent d'ailleurs des personnes qui n'en ont pas l'air, chétives, des petits vieux !"

Le Maubeugeois se marre : "Moi, c'est un truc qui m'effraie."


 

 

 

 

12 mars 2013

RONDE DE LA TERRE.


 

 

 

                    Jardiniers, jardiniers, c'est la ronde des mois

                    Qui mesure le temps dont vous êtes les rois.

                    Janvier commence à table et avec lui le froid,

                    Février à son tour bleuit souvent les doigts

                    Que mars blanchit encore à grands coups de grésil

                    Même si le printemps réveille le persil.

                    Avril, tu sais, ne te découvre pas d'un fil,

                    Puisque en mai tu te joins aux jardiniers habiles

                    Qui confient les semis à la terre fertile.

                    Avec juin reviendra l'odeur du bel été,

                    Beaux jours, beaux fruits, mille couleurs à volonté

                    Seront mille saveurs en juillet et en août

                    Pour peu qu'un vrai soleil balaie tes derniers doutes.

                    Septembre à profusion te récompensera,

                    Des légumes et des fruits tu récolteras

                    A pleins paniers lourds de santé au bout des bras.

                    Octobre sera bien le mois des potirons

                    Le vent cornant novembre et la famille en rond

                    Bien au chaud en décembre, autour d'un feu de bois,

                    Fêtera, ô jardiniers, la ronde des mois

                    Qui mesure le temps dont vous êtes les rois.

 

                                                                                                  PZ.

 

 


 

                   

                   

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